J'AI 3 ANS !!

Publié le par Dictée magique

Et cette fois c'est à Mamie Dédée et Papi Papou que je dois de pouvoir vous livrer les derniers épisodes de mes robinesques aventures dans l'univers étrange des "zadddutttes". Je suis maintenant un grand garçon qui va chez le dottttteur sans faire de colères, qui sait ce que sont un "sté-to-scopppp" et un "o-to-scopp", qui mesure 94 cm pour 14,2kg et qui fait bien tout comme dit le dotteur.

 

 

 

Je vous avais donc laissés haletants sur ma rentrée des classes. J'ai continué à aller à l'école. "A l'école on y va lundi, mardi, pas merquedi, jeudi on y va, vendredi, pas samedi et pas dimanshcshcshchshche." Je suis plutôt content, ce qu'on y fait me plaît assez. Le matin, on part dans la voiture de Maman où on écoute Queen, "ouiouiryou", une chanson où on tape dans les mains et sur les cuisses, ou alors les "Bilteussss", une chanson qui s'appelle "Hello goudbaille", ou encore Emilie Jolie.

 

 

 

Quand on arrive, Maman sort d'abord Yoann de la voiture, ensuite je descends Robin tout seul, enfin plutôt accompagné de mon fidèle Abdel et d'un livre de ma chambre, souvent Blanche-Neige ou  L'Arbre sans fin que j'aime beaucoup beaucoup. Ensuite on traverse le parking "bien à côté de maman parce que y'a des voitures", en chantant "Hé-Ho, Hé-Ho, on rentre du boulot", et puis on va faire un pipi sur le pot de l'école. Je choisis presque toujours le même, le premier, celui où il y a le plus de place. Pendant que je fais ma petite affaire, j'observe mes collègues dans les box en face. Ensuite, on "essouie le zizi, on tire la schshcshcshchasse d'eau" et on lave les mains au robinet qui ne coule pas trop fort, en prenant bien la précaution de retrousser les manches avant sinon je pleure très fort, tout en disant "c'est pas grave, c'est que de l'eau". Après, on "essouie les mains" au torchon et on va dans la classe.

Je donne mon livre à la maîtresse, qui manifeste toujours son admiration devant la beauté des ouvrages, mais qui ne m'autorise pas à emporter mon livre sur les petites tables "parce que ça va un peu trop intéresser les copains ton beau livre". Donc elle le pose sur son bureau pendant que maman me fait le bisou et que je lui rappelle de venir me chercher "quand ce sera l'heure des papas, des mamans et des nounous". Je lui fais aussi un gros câlin, un bisou à Yoann et je pars avec mon Abdel dans la classe peuplée d'énergumènes.

 

 

 

Dans la classe, il y a Erwan, celui qui fait sortir le cuisinier à la cantine parce qu'il fait des bêtises, épisode qui m'a beaucoup marqué. D'ailleurs à la cantine, il ne faut pas crier, il faut appeler les dames en levant le doigt bien haut. J'ai montré à maman comme je le faisais bien. J'aime bien ce qu'on y mange, les dames sont très fières de ma manière de me tenir. Pourtant je suis assez relâché parce que j'explique à mes parents qu'à la cantine on peut manger avec les doigts.

 

 

 

Il y a aussi Louis, Thomas, Awen, Antonin, Noa, et puis parmi les filles, Candice la petite blonde, Solenne qui est très affectueuse, et puis Julianne (et non pas Julia) la grande fille. MAis toutes les petites filles s'appellent Chloé. En général je ne me mélange pas avec les autres, par contre je m'entends très bien avec la maîtresse et avec "les dames". Ca m'a d'ailleurs permi d'être le seul ou presque à échapper aux poux...

 

 

 

La maîtresse nous montre plein de choses. J'ai désormais à mon répertoire "Craque craque le bon pain", "Savonnez, savonnez", "Tourne tourne petit moulin", "La souris verte", "Toc toc toc Monsieur pouce", "Roulez roulez petit train", "L'araignée Gipsy", "Houhouhou c'est moi le loup" et j'en oublie. On va aussi dans une salle où on doit tour à tour, au rythme du tambourin de la maîtresse, "marschshcshchcher à pas de géant comme les papas", sauter et courir. Quand j'ai donné le tambourin à maman pour lui montrer ce que je savais faire, elle a été épatée.

 

 

 

Hélas la maîtresse n'a pas cette joie parce qu'à l'école, je me refuse la plupart du temps à me donner en spectacle, ce que j'adore pourtant faire en toutes autres circonstances, et c'est comme ça. Cela dit, je ne perturbe que très rarement la classe par mes colères, et en dehors du pipi pendant la sieste quasi-systématique (là encore c'est réservé à l'école), tout se passe très très bien.

 

 

 

A la fin de la journée, après la sieste, on joue. C'est le seul moment où je rentre un peu en contact avec les autres parce qu'on fait de la peinture avec les doigts. Je joue aussi un peu à la pâte à modeler (que je prononce bien maintenant). Quand la maîtresse met  la musique, "tout le monde range" à part Erwan qui sort les jouets. Ensuite la maîtresse lit l'histoire. Tout le monde s'assoit sur le banc et sur le tapis, sauf moi parce que je me mets plus loin, je me mélange pas. Mais j'écoute parce que le soir je raconte le livre de la maîtresse. Et ensuite on va tous s'assoir à notre place et c'est l'heure des papas et des mamans. Et on rentre à la maison en musique comme le matin.

Voilà pour mes journées à l'école. Mais il n'y a pas que ça dans la vie.

 

 

 

Ce mois-ci, on a fait pas mal de fêtes. La retraite d'un collègue de Papa à la bibliothèque par exemple (d'ailleurs il y avait école le lendemain, j'étais un peu fatigué mais bon), et puis aussi la fête de l'eau avec tous les voisins de la nouvelle maison, la crémaillère de Manue et Seb, à qui Papa et Maman ont offert une boîte à musique comme la maîtresse, ce qui fait que j'ai passé une bonne partie de la soirée à mettre la musique et à dire "tout le monde range !". On est partis un peu tôt de ches Manue et Seb parce que j'étais grognassou et que je me tenais l'oreille, mais finalement avec un peu de sirop et une bonne nuit de sommeil ça s'est arrangé tout seul.

 

 

 

On est surtout allés à Mâcon pour fêter le mariage de mon arrière-petite-cousine. C'était un chouette week-end. Là bas il y avait donc mes arrière-arrière-petits-cousins dont je n'ai jamais voulu entendre parler. Je ne voulais être qu'avec Mamie Dédée dans le grand parc du château. Notre chambre à nous était tout en haut d'un grand escalier de bois, et j'aurais bien aimé qu'on m'y accompagne un peu plus mais les "zadduttes" sont flemmards, ils n'aiment pas grimper les étages.

 

 

 

La-bas il y avait aussi une piscine. Papa et Maman y sont allés, j'aurais bien piqué une tête, j'ai même mis mon maillot de bain, mais elle était vraiment trop froide.

 

 

 

On est repartis à la maison, et sur la route j'ai même fait arrêter la voiture pour faire mon pipi et mon caca "dans la nature". On est rentrés très tard, mais ça ne s'est pas trop senti à l'école.

Quelque temps après, ma Maman m'a emmené dans une "psicine chaude". Il y avait la petite piscine où on fait "n'iiiiiiiiiiiimporte quoi", très marrante, et la "grooooooooooooosseuh piscine", où on nage avec une ceinture, vite vite vite, accroché au cou de maman, avec une cascade qui tombe sur la tête. J'ai passé une chouette après-midi dans l'eau, et ensuite "on a retrouvé nos habits", on a récupéré Yoann chez Nounou (il est trop petit pour aller à la piscine) et on est rentrés bien fatigués.

 

J'ai aussi vu bien sûr mes grands parents. Papy Bernard et Mamy Odile sont venus avec leur voiture toute neuve dans la nouvelle maison, accompagnés de Lionel avec qui j'ai bien chanté toutes les chansons que je connais. Lionel il joue aussi super bien à Monsieur Patate, on a bien rigolé. J'ai été très mignon avec tout le monde, y compris avec Coline, à qui j'ai prêté des jouets et que j'ai coiffée avec un peigne. Ca a eu l'air de lui faire plaisir.  J'ai aussi coiffé Maman et Papa en disant que j'étais "Robin le coiffeur". Et j'ai donné le sein à Abdel. Maman m'a expliqué que ça ne marchait pas quand on était un garçon, alors je lui ai donné du ketchup.

 

 

 

Le lendemain midi, on est allés fêter l'anniversaire de Papi Papou avec un gâteau. On est allés faire un tour dans le parc avec Papa et Papi, c'était chouette. J'ai joué à Monieur Patate, et aux piques. J'ai aussi un peu piqué ma crise mais ça s'est vite calmé.

 

 

 

Le mois prochain, si Saint Internet le permet, je vous raconterai mon anniversaire, à l'école et à la maison. Car si la connexion est suspendue, mes périgrinations, elles, continuent...

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans monsieurbajoues

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article