Me revoilà !
Nous revoilà !
Je reviens pour vous narrer mes trépidantes aventures de la fin avril ainsi que du mois de mai, qui furent passablement chargés.
Tout d’abord, nous sommes allés fêter l’anniversaire d’Alex, dit aussi « Toboudin », mon oncle jardinier, le papa de Coline. Il avait 37 ans. L’anniversaire était sur le thème des agents secrets, alors avec Yoann nous avons sorti nos plus belles panoplies de James Bond.
Rapidement toutefois, le naturel a repris le dessus, et pendant que Maman se déguisait en agent sous couverture (mouarf), nous avons agrémenté nos costumes de colliers et autres talismans magiques, parce que nous étions des magiciens secrets.
Maman avait aussi préparé un « beau » gâteau représentant un magnétophone. Je ne sais pas pourquoi. Une référence culturelle, m’ont dit les adultes. N’importe quoi.
Bref, on a aidé Alex à souffler ses bougies.
On a bien dormi, bien que très tard, dans nos lits de voyage. Le lendemain, on était très en forme avec Evan et Coline. On a bien cueilli les tulipes de Toboudin, qui étaient fort jolies. Et Coline m’a donné un beau collier-libellule fait de ses blanches mains.
Deux semaines plus tard, c’était pour nous un long week-end parce qu’on nous a mis l’école le mercredi au lieu du vendredi. Mais pas pour Papa. Du coup, c’est sans lui, mais avec Maman, Evan, Coline, Morgane, Marianne, Toboudin, Lionel et les deux chiens que nous sommes partis pour un long week-end en Bretagne. Les adieux, le jeudi matin, furent assez joyeux.
On s’est bien installés dans le Zafira, avec nos CD préférés : Sheller, Alanis Morissette, et bien sûr Queen. Maman avait juste oublié Nino Ferrer.
On a fait une pause sur une aire d’autoroute où on a vu une voiture en feu (pas la nôtre, heureusement…)
La pause a fait du bien à tout le monde…
On a pique-niqué et fait le pipi. En repartant, Yoann a fait tomber son Nin-nin-jaune-tout-vieux. Comme Maman ne pouvait pas le lui ramasser assez vite, il s’est détaché et l’a ramassé. Maman a attendu de pouvoir s’arrêter dans un refuge, et elle a passé à Yoann une savonnée dont il se souviendra je pense. Mais moi, j’ai été très sage.
Nous avons donc fini par arriver à Pléboulle, au camping que vous connaissez déjà si vous êtes des fidèles. Pendant que les adultes plantaient le camp, nous avons fait connaissance avec Benjamin, un grand de dix ans, qui nous a fait jouer au « babyfoot ». Un truc d’enfer dont je n’ai pas saisi toutes les subtilités.
Le soir, ce fut petit barbecue sous un sympathique rayon de soleil, puis tout le monde dans la tente. On était avec Coline, Evan et Yoann dans le même compartiment et je peux vous dire qu’il y avait de l’ambiance, surtout que nous avions emmené, parmi nos livres, l’inénarrable Caca Boudin. Enfin nous avons fini par sombrer dans le sommeil. Mais il faisait froid, et les adultes nous ont relevés pour nous mettre des manteaux… le camping en mai, c’est pas pareil qu’au mois d’août.
Le lendemain matin, le temps n’était pas super top, mais on est quand même allés pêcher des coques. On était bien couverts.
Au début, je ramassais des coquillages pour mon papa (il allait être conteeeeent !), puis je me suis intéressé à ce que faisaient les adultes. En fait ils marchaient tout pliés en deux, en regardant le sable, puis brusquement ils creusaient un petit trou et sortaient un coquillage. Vivant, m’ont-ils expliqué. Parce que les miens étaient vides. J’ai donc participé à la récolte.
Au final je n’en ai trouvé qu’une de vivante, et j’ai fait promettre à Maman qu’on la ferait manger à Papa. Elle a rigolé, et elle a dit oui.
Comme il pleuvait un peu et que Yoann avait plongé tout habillé dans la mer (mais il vous racontera tout ça mieux que moi), on est rentrés assez rapidement, mais avec un beau seau de coques. Les adultes se sont occupés de les brasser. Nous, on a joué dans la tente aux dinosaures et aux voitures.
Ce soir-là, on était plus chaudement vêtus.
Les adultes nous ont concocté une soirée crêpes bretonnes. Ca n’avait pas l’air facile.
Et nous on attendait… le grand air, mine de rien, ça creuse.
Au début je ne voulais pas manger de crêpes, j’aime pas les crêpes du congélateur. Mais j’ai goûté et je dois dire qu’en effet ça n’avait rien à voir. On a mangé comme des rois, puis on est allés se coucher, très en forme.
Enfin en forme provisoirement.
Cette fois, on avait piqué à Lionel une de ses grosses couettes qu’on a mises sur nous tous. On n’a pas eu froid.
Le lendemain c’était déjà le départ pour nous parce qu’on voulait vite retrouver Papa.
Mais avant de partir, on est allés faire une promenade sur une belle plage.
Ce n’était pas de la pitrouille comme on voyait pour la pêche à la coque, mais une belle plage de sable jaune. Face à une mer splendide.
On s’en est donné à cœur joie, mais pas question d’entrer dans l’eau !
Enfin avec le sable, on avait de quoi bien s’occuper !
Après quelques œuvres d’art éphémères…
… il a fallu s’éclipser. L’heure du départ était proche.
On a mangé le midi, je boudais un peu, j’ai même piqué ma crise. Mais j’étais aussi content de retrouver mon papa. La route s’est bien passée, et puis le soir Maman a re-brassé les coques.
Papa était très content de nous retrouver. On est arrivés vers 19h00, et à 20h00 on était déjà repartis parce qu’on était invités à « prendre l’apéro » chez Julien et Sandra (et surtout Marilou). On est rentrés à 2h du matin. Le lendemain, il fallait encore se lever parce qu’on était invités à manger chez Papi Papou et Mamie Dédée. Des week-end comme ça, c’est épuisant…
Et enfin, suprême bonheur, Maman a fait cuire les coques, que nous avons partagées. Même Papa en a mangé. Malgré sa réserve naturelle, je sais qu’il s’est régalé autant que nous.
Dans la semaine, je suis allé m’inscrire à l’école primaire. Une bonne chose de faite !
Le week-end suivant, nous avons revus nos cousines, parce que c’était l’anniversaire de Nichon (Morgane), qui avait deux ans. Les habitués étaient là.
Morgane a admirablement soufflé ses bougies elle aussi.
Enfin on l’a bien aidée…
Le lendemain, c’était le dimanche, et nous avons fait un barbecue géant à la maison. Woodstock, ils disent, mes parents. Rapport aux tentes qui étaient plantées dans le jardin je crois. Il y avait Julien, Sandra, et leurs enfants Marius (le grand qui a dix ans) Marilou et Joana qui nous ont apporté une belle piscine, ce qui était une bonne idée vu la chaleur à crever.
On a tous bien rigolé.
Ensuite sont arrivés Bubu, Aurélie et Jérôme, Jonathan et sa chérie, et puis Yann, Lise, Yssah et Eloah, et puis John et Amandine, et puis Laurent, Monique et Margaux, et puis Jérôme, Isa, Léo et Johann… n’en jetez plus ! On a passé une soirée d’enfer, jusqu’au bout de la nuit, à faire briller des trucs dans le noir, à regarder la lune dans le télescope, à faire de la musique et à jouer à plein de trucs. Le lendemain, le réveil fut un peu laborieux pour tout le monde.
Julien et Sandra nous ont laissé leur belle piscine. On en a re-profité toute la journée.
Après tout ça, on s’est couchés tôt pour essayer de reprendre une vie normale. Mais le week-end suivant, c’était l’anniversaire de Solenne, pour lequel j’ai fait de grands préparatifs. Car j’ai une nouvelle passion : les perles à chauffer.
Nous avons donc été avec Solenne à La Récréation, un parc où toutes les attractions sont recyclées. Nous avons donc fait de la baignoire volante…
… du karting à pédales…
… et puis du carrosse-baignoire…
Les adultes étaient rincés. Il pleuvait un petit peu mais on n’a rien senti. En plus il y avait des lapins et des biquettes ! Et on pouvait faire les acrobates !
Solenne a elle aussi soufflé ses bougies…
Hein qu’elle est belle mon amoureuse ?
Et c’est sur cette image que je vous laisse… il faut que je me repose parce que c’est pas fini !
A venir : les anniversaires de Yoann et Papa, le mariage de la cousine à Montpellier, la fête de l’école, un repas à la Récréation, j’en passe et des meilleures. Et en plus je tousse…